Des
évolutions contradictoires de |
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L'essor
économique et social des dernières décennies a profondément
modifié les modes de vie, l'alimentation et la santé de
la population du pays :
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- Six tunisiens sur dix sont désormais citadins et mènent une vie sédentaire.- L'alimentation s'est diversifiée : diminution des céréales : augmentation des produits animaux, fruits et légumes ; repas hors du foyer plus |
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fréquents. |
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- Le retard de croissance des jeunes enfants a baissé de façon spectaculaire ; la carence en iode a sensiblement régressé, surtout dans le Nord Ouest où elle était la plus importante ; les anémies ont légèrement diminué. Toute fois il subsiste d'importantes disparités géographiques et socio-économiques.- L'excès de poids est devenu plus fréquent. Trop souvent les régimes alimentaires et l'activité physique ne sont pas en adéquation. La Tunisie présente aujourd'hui un des plus forts taux au monde d'obésité chez les femmes. D'ou une rapide augmentation de pathologies comme le diabète sucré, les maladies cardio-vasculaires ou l'hypertension, qui représentent désormais autant de problèmes de santé publique. La gravité de ces affections et leur coût, pour l'individu comme pour la société, exigent d'examiner attentivement cette transition rapide des modes de vie. |
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Des
possibilités d'intervention |
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La
surveillance alimentaire et nutritionnelle
- Rassembler, de manière continue, des données choisies sur l'état nutritionnel de la population, son alimentation et sur les facteurs de risque. - Transformer ces données en informations pertinentes au profit d'utilisateurs identifiés. - Transmettre périodiquement ces informations sous une forme adaptée à leur utilisation, dans des délais raisonnables et à un coût abordable. Ainsi la surveillance ne se limite pas à la production directe de données : Elle met aussi en réseau des informations venant de sources diversifiées, mais essentielles pour une prise de décision motivée et pour l'action. |
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Prévalence
de l'anémie globale chez les enfants |
Un
exemple de lien entre information et action : la carence en iode |
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La
mise en place de la surveillance |
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Partenaires
du projet : Institut
National de Santé Publique (INSP) Institut
National de la Statistique (INS) Institut
National de la Recherche Agronomique de Tunisie (INRAT) Direction
des Soins de Santé de Base (DSSB) Institut
Agronomique Méditerranéen de Montpellier (CIHEAM / IAM.M.) Institut
de Recherche pour le Développement (IRD) Centre
de coopération internationale en recherche agronomique pour le
développement (Cirad) Institut
de Médecine Tropicale (IMT) |
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La mise en place du système de surveillance alimentaire et nutritionnelle a été financée par le Gouvernement tunisien avec le soutien de l'Institut Français de Coopération en Tunisie (Ministère français des Affaires Etrangères). |